Identity Card † Date de Naissance : 7 septembre 1995. † Maison : Serdaigle. † Année : Cinquième année. † Avatar : Hayley Williams.

Caractère

Ce que vous devez apprendre de prime abord, c’est que Leonora est d’une complexité psychique accablante. Et cela, il est vrai, n’est pas sans rapport avec le don – ou la malédiction ? – qui s’est emparé d’elle depuis un peu moins d’un lustre. Car Leonora veut aider les gens. Elle n’aime pas voir son entourage triste pour telle ou telle raison : il lui faut le rendre heureux. Cela insuffle en elle un trouble constant, car cette quête désespérée du bonheur l’a déréglée. Et ce depuis bien longtemps. A trop vouloir aider les gens, elle se perd elle-même. Et ne gère plus ses humeurs et émotions. Un jour, vous pourrez la croiser souriante et avenante, et la retrouver une heure plus tard malheureuse au possible, ou bien énervée à en gifler quelqu’un. Un rien ne la déstabilise, et même si elle a appris à se contenir durant les mois qu’elle a passés à l’hôpital magique de Russie, elle n’arrive pas à faire régner l’équilibre parfait dans son esprit. Ainsi, toute la pression qui s’accumule au sein même de son cerveau l’amène à cultiver une attitude hyperactive qui agace beaucoup de personnes. Elle sautille, elle chante, elle parle à tout va et rit pour un rien – bref, elle est exaspérante. Et quand la jeune russe arrive à saturation, cela se traduit par un relâchement instinctif de ses sens. La nervosité l’emporte sur la raison, et la fait entrer dans des crises d’hystérie certes courtes, mais qui balayent tout sur leur passage. C’est pourquoi elle tente de se contenir au fur et à mesure des jours qui passent. Mais elle est consciente que ses problèmes internes ne se soigneront jamais, et qu’elle demeurera éternellement instable, une instabilité décuplée par son hyperémotivité maladive.

Mettons de côté cette facette de la descendante des Vohlksov, et intéressons-nous à l’intelligence de la jeune femme. Cette intelligence, elle n’est pas moindre. Car Leonora est en vérité surdouée. Et ce ne sont pas les professeurs particuliers que lui imposaient ses parents qui ont fait cela, bien sûr que non. Dès l’enfance, la petite rousse était dotée d’un esprit fin et curieux. Elle possédait une mémoire intrigante de grandeur, un sens de la déduction et de la réflexion parfait. Bref, Leonora était évidemment destinée à faire brillante carrière dans le milieu de la sorcellerie, d’autant plus qu’elle s’est avérée être à l’adolescence une merveilleuse sorcière, sa matière favorite étant la métamorphose. L’ambition de ses parents était de la voir un jour devenir Ministre de la Magie. Mais ces futiles espoirs furent réduits à néant lorsqu’ils furent mis au courant de l’instabilité mentale de leur fille. Alors, tant pis, même si elle n’a pas le soutien de ses parents, Leonora continue à étudier de manière brillante. Elle aime apprendre, et fait preuve d’un sérieux exemplaire quand il s’agit de ses études. Outre cela, elle possède un sens de l’humour pointu qui ne déplait pas, et une ruse presque perfide lorsqu’elle en a envie.

Esfir Leonora Vohlksova naquit un sept septembre, au beau milieu de l’après-midi. Pour l’occasion, tout avait été mis en œuvre dans le manoir familial des Vohlksov – lui-même situé dans une hostile et glaciale campagne sibérienne. Ainsi, chacun attendait impatiemment la petite fille lorsqu’elle poussa son premier cri, qui n’était que le premier d’une longue série. Ses parents et son frère aîné, Alexei, furent ravis de sa venue au monde et la chérirent dès le moment où elle ouvrit les yeux. Mais l’effervescence due à l’heureux évènement s’évapora bien vite, et l’euphorie retomba. Le père repartit faire affaire aux quatre coins de la communauté magique, la mère s’en retourna paresser dans ses luxueux appartements et seul son frère demeura pour l’élever tant bien que mal, et lui apprendre les rudiments essentiels de la vie. Une gouvernante avait bien sûr été dénichée puis attribuée à la petite fille lorsqu’elle avait commencé à marcher, mais la pauvre femme préférait largement s’empiffrer de la nourriture qui se trouvait en abondance dans la cuisine du manoir plutôt que de s’occuper de l’enfant. Mais Leonora ne lui en avait jamais voulu, la paysanne n’avait rien à se mettre sous la dent chez elle.

La jeune fille grandit donc ainsi, délaissée par une famille trop riche pour se donner la peine de s’occuper de ses enfants, et aimée par un frère bien trop aimable pour que cela lui en soit profitable. A huit ans, ses premiers dons magiques furent décelés à la plus grande joie de ses boyards de parents. Quelques dizaines de professeurs lui furent attitrés dans le but de lui apprendre à gérer cette magie qui semblait suinter d’elle à satiété. Cette même magie que son frère n’avait pas eu la chance de se voir accorder, devenant ainsi la honte de toute une famille de sang-purs. On l’avait renié, puis exilé de force dans quelque pays lointain où l’on avait appris sa mort quelques mois après son départ précipité. Les parents n’en ressentirent rien, trop préoccupés par l’avenir de leur fille. Celle-ci demeura circonspecte quand on eut la décence de la mettre au courant, et ne sortit de son hébétude que quelques mois après le drame, faisant ainsi cesser les crises de larmes à répétition qui animaient son corps d’enfant surdouée. Arrivèrent ses onze ans, et son départ pour l’école bulgare de Durmstrang. Là-bas, elle fit la rencontre de personnes formidables et son caractère se forgea, ambitieux, décidé. On hésita à la faire passer dans la classe supérieure après évaluation des capacités extraordinaires qui faisaient d’elle une sorcière incroyable, mais on s'abstint. Il était peut-être préférable pour elle qu'elle demeure avec des personnes de son âge.

Ses capacités qui s’avérèrent multiples. La découverte d’un don, aussi. Un don qui vint contredire toutes ses certitudes. Jusque là, elle avait traduit ses changements d'humeur répétitifs comme un simple lunatisme. Mais lorsqu’elle se rendit compte qu’elle avait la force d’influencer l’esprit des personnes qui l’entouraient, elle en ressortit chamboulée, et presque changée. Mais elle perfectionna ce don, parvint à faire régner un climat idyllique dans l’esprit de ses amis, et au contraire, une impression de vacuité et de déchéance dans celui de ses détracteurs. L’instabilité devint alors trop importante dans son esprit d’enfant. Ses résolutions vacillèrent, furent mises à l’épreuve. Elle commença à prendre la mouche plus rapidement, à toucher du bout des doigts le paroxysme du bonheur et celui du malheur. Cela ne pouvait être anodin.

Un jour, elle était entrée dans une hystérie effrayante dont se souviennent encore les murs de Durmstrang. L’assaut de son esprit déchaîné avait provoqué l’effondrement brutal et inattendu de l’une des tours surplombant le château. Un groupe d’élèves qui traversait la cour intérieure à ce moment-là avait été grièvement blessé, et à la suite de cela, le directeur avait renvoyé Leonora de l’école. Bien que ses résultats scolaires assurassent jusqu’alors la bonne réputation de l’établissement, il ne pouvait prendre le risque qu’un nouvel incident de ce genre se produise. Il l’avait dont faite interner dans la section psychiatrie de l’hôpital magique de Russie. Elle avait treize ans et demi. Seulement. Lorsque ses parents avaient été prévenus de sa crise de folie, ils avaient tout mis en œuvre pour qu’on ne se souvînt pas qu’un jour, Leonora avait été leur fille.

Elle resta trois mois dans la prison improvisée que formait l’hôpital. Les médecins, trop perspicaces pour ne pas se rendre compte que la jeune femme était consciente de son problème, lui apprirent à gérer sa malédiction d’empathie à défaut de lui empêcher de l’utiliser. Car ils s’avaient qu’elle ne les écouterait pas à ce sujet. Elle recouvra donc une certaine stabilité interne qu’elle s’obligea à garder jusqu’alors – mais ses nerfs furent mis à rudes épreuves.

Elle sortit donc de cet hôpital à l’aube de ses quatorze ans. Ses parents, de manière à ne plus jamais entendre parler d’elle, préférèrent l’envoyer dans l’école britannique Poudlard. Elle passa donc sa quatrième année d'étude dans le prestigieux établissement après avoir été envoyée dans la maison Serdaigle. On pensa bien vite à la nommer préfète quand on se rendit compte qu’elle avait en elle un potentiel exceptionnel. Ce qu'on fit l'année suivante. Certains professeurs protestèrent, argumentant à propos de ses sautes d’humeur répétitives et de son caractère changeant. Mais le directeur, bienveillant, campa sur ses positions. Elle se fit quelques amis, aussi. Faute de mieux, ils tentèrent de vivre en bonne entente avec son don plutôt que de vitupérer au vu de son caractère iridescent comme le font habituellement les gens dotés d'une faible ouverture d’esprit. Et elle trouva sa place au sein de l’équipe de Quidditch de sa maison. Occupant le poste d’attrapeuse, elle mit sa rapidité et sa finesse au service d’un groupe d’amis qu’elle affectionne. Cela lui permit aussi de relâcher la pression qu’exercent sur elle les heures de cours intensives et quotidiennes. Bref, lors de cette année qui fut synonyme de changement dans sa vie, elle retrouva un certain équilibre – vacillant tout de même.

Désormais, elle entre en cinquième année. Heureuse à l’idée de faire de nouvelles connaissances, elle est sereine et continue de tracer sa route placidement, sans faire attention aux autres. Du moins, c’est ce qu’elle prétend. Elle reste malgré tout très réactive au comportement qu’adoptent les gens avec elle. Alors attention.

Behind The Screen † Prénom : Hugs. † Age : 13. † Raison de l'inscription : Le contexte est pourri, le forum est trop laid, les admins puent. Ah ah. † Fréquence de Connexion : Euh... Régulière.. Enfin, je crois... *se tue*