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 Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa..

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6ème année
Narcissa Black

Place à
Narcissa Black
et sa baguette.







Parchemins : 6
Age : 29
Localisation : En compagnie d'un charmant garçon.
Humeur : Séductrice.

Lumos
Situation:
Origine:
Camp:

Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa.. _
MessageSujet: Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa..   Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa.. EmptyDim 21 Nov - 18:49

Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa.. 01pp & Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa.. Dianekrugericon001

Cela faisait deux heures maintenant que le train avait démarré et avait commencé sa route en direction de Poudlard. Narcissa, assisse dans une cabine en compagnie d'Elana Wild, Rabastan Lestrange et Emily Parkinson, regardait le paysage défiler sous ses yeux. L'ennui prenait petit à petit possession d'elle et la blonde ne put retenir un long soupir qui en disait long. Emily, ayant apparemment entendu son pseudo appel au secours se tourna vers elle, un grand sourire aux lèvres. Elle semblait apparemment ravie que Narcissa lui ait accordé le privilège de venir dans sa cabine. En oubliant Elana, toutes les autres filles qu'elle avait pour 'amies' n'étaient que des stupides et superficielles sixième ou septième année qui ne désirait qu'obéir aux ordres de Narcissa. Bien sûr, un tel comportement était normal. Narcissa Black était la petite princesse des Serpentards, la petite mascotte; le joyau des verts et argents. Ça, elle le savait bien et n'hésitait pas à le rappeler lorsqu'elle en avait l'occasion, juste pour ne pas que les autres oublient qui avait le pouvoir. Regardant Emily avec lassitude et ennuie, elle aperçue sa bouche fine bouger mais n'écouta pas les paroles. Agacée, au bout de deux minutes, elle tourna la tête vers la fenêtre, posant sa tête dans la paume de sa main. La voix d'Emily se fit moins entendre et le silence se mit à régner dans leur compartiment. En apercevant son visage à travers la vitre, alors qu'il passait sous une montagne, la blondinette soupira. Elle était fatiguée. Ça se voyait et se ressentait. Des cernes étaient terriblement bien tracés sous ses yeux bleutés et son teint était encore plus pâle qu'à la normale, comme si elle était malade. Passant une main dans ses cheveux dorés, une vague d'énervement l'envahit en pensant au fait qu'elle n'était même pas présentable le jour de la rentrée. Ces vacances n'avaient pas été de tout repos; entre les disputes entre ses parents, la fugue d'Andromeda, celle de Sirius et ces quelques jours passés chez Lucius Malefoy. Ce crétin imbu de lui-même. Narcissa le détestait, et ça, depuis son enfance. Petite encore, elle se souvenait qu'elle le haïssait tellement que pour le lui montrer, elle le faisait exprès punir par sa mère, bonne amie à Druella. Cette dernière avait d'ailleurs parlé de fiançailles avec la mère de Lucius, alors qu'elle prenait le thé sous le patio des Malefoys. Narcissa avait vu vert ce jour-là, elle s'était imaginée deux minutes marié à Malefoy et en fut directement écœurée. Impossible pour elle d'être en couple avec ce débile qu'elle détestait. La serpentard espérait donc que sa mère et celle de Lucius n'avait fait que d'émettre des hypothèses sur leurs deux avenirs incertains.

Narcissa fut brutalement sortit de ses pensées par le claquement des portes de la cabine en bois. Se retournant et redressant ses yeux bleutés vers la porte coulissante de son compartiment. Elle soupira et ne fut pas surprise de voir James Potter et Sirius Black pouffé de rire en regardant Elana. James et Elana étaient amis de longues dates et Sirius et elle se détestait pour des raisons qui semblait presque superficielles. Aux yeux de Narcissa, il était clair que ces deux-là cachait quelque chose et lorsqu'elle essayait d'aborder le sujet avec son amie, celle-ci s'énerver et partait dans son coin. Narcissa en avait donc déduit qu'il se tramait quelque chose de pas net. N'écoutant pas ce qu'ils se disaient, s'en fichant royalement, Narcissa regarda quelques instants son cousin, Sirius. Tous les deux n'avaient pas réellement de points communs et Narcissa préferait Regulus à Sirius, étant de la même année et ayant beaucoup plus de points communs avec lui, elle adorait passer du temps avec son cousin. Elle aurait aussi aimé apprendre à connaître Sirius, mais bien sûr, étant pas mal surveillée par sa famille, il lui était clairement impossible de l'approcher. Par conséquent, lorsqu'elle le croisait, ils s'échangeaient quelques vagues paroles, sur des sujets inutiles mais qui paraissait les rapprocher légèrement. Tandis qu'Elana commençait à se relever d'un mouvement vif, Narcissa en fit de même, mais en prenant son temps. Elle s'étira entièrement et passa devant ses amis. Emily se leva d'un ton précipité et commença à suivre Narcissa, comme un petit chien. Agacée, la blonde se retourna vers elle.

- Est-ce que je t'ai demandé de me suivre ? Non. Alors tu t'assois et tu restes là jusqu'à ce que je revienne. Emily baissa les yeux, d'un air déçu et se rassit sur la banquette. Narcissa leva les yeux au ciel et se retourna vers James. Dégage Potter, tu pollues mon air.

Ce dernier eut un sourire en coin cynique et se décala vers la gauche. Narcissa n'avait absolument rien contre James, bien au contraire. Ils s'entendaient à merveille... Depuis l'année dernière. Tous les deux s'étaient croisés dans un couloir, alors que Narcissa avait réussit à se débarrasser de ses pots de colles. Assise dans son coin, elle pleurait. Une tristesse sans nom l'avait envahit lorsqu'elle avait apprit que Bellatrix s'était engagée dans les mangemorts. Son père, bien sûr, avait été fière mais Narcissa... Blessée et anéantie, elle s'était réfugiée dans l'aile ouest du château, pleurant dans un coin sombre du château. Puis, Potter était passé par là et avait entendu ses pleures. Ils ne s'étaient jamais adressé la parole avant cette fameuse nuit, et jamais Narcissa n'avait rencontré une personne aussi gentil et sincère. Ils avaient passés la nuit ensemble, à parler. Juste à parler. Narcissa connaissait après, toute la vie de James et vice-versa. Ils étaient devenus amis, puis amant. Durant ces vacances, James et elle avaient échangés de nombreux courriers où ils parlaient de ce qu'ils faisaient. Narcissa avait clairement expliqué à James qu'elle refusait de s'engager dans une relation, il l'avait comprit et n'en avait pas demandé plus. Ils se voyaient donc de temps en temps... Non seulement pour parler mais aussi pour avoir des relations sexuelles. D'un commun accord, ils avaient décidés de faire mine de se détester en public. Ainsi, Narcissa passa devant James, frôlant de sa main son torse, puis elle passa devant Sirius qui commençait à repartir vers sa cabine. Elle lui accorda un signe de tête, sincère et amicale et se mit à marcher vers l'avant du train. Marchant dans le vaste couloir des wagons, elle regardait avec attention dans les cabines des autres, essayant d'apercevoir des nouveaux qui pourraient passés dans ses plats, mais rien de très intéressant. Puis, alors qu'elle allait faire demi-tour, quelqu'un la heurta de plein fouet, la faisant légèrement basculer contre une fenêtre.

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MessageSujet: Re: Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa..   Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa.. EmptyMer 24 Nov - 20:21



Les voyages en train n’avaient plus rien de nouveau pour Chris. Mais il y avait quelque chose de différent dans celui-là. Peut-être parce que cette fois, il savait où il allait. Il avait une destination précise pour la première fois depuis des mois, et c’était un sentiment revigorant, rassurant, que d’avoir quand même un but, une finalité. Après sa fuite de chez ses parents, il avait erré pendant deux mois, découvrant les joies intenses du camping improvisé et de la privation. Il n’avait pas osé aller s’installer dans des villes, et avait élu domicile –la plupart du temps pour une semaine à peine- dans différentes forêts, à l’abri de toute présence humaine. Il était devenu un vrai ermite, et il était agréable de songer que cela allait changer. Après tout, il ne connaissait pas le pays, et il ne savait rien de l’école. Sa seule consolation était de savoir qu’il apprenait vite, et que le directeur de Poudlard le soutenait. Il avait été absolument compréhensif et indulgent quant à sa lettre, presque non officielle, tant sa situation était précaire. Etant issu d’une famille d’aristocrates, il avait été difficile les premiers temps de s’habituer à sa nouvelle situation, mais finalement il était très indépendant, et savait se débrouiller dans les milieux inconnus. A sa plus grande surprise, Dumbledore s’était déplacé lui-même pour venir le voir, et s’était entretenu avec lui de son inscription finale dans l’école, et de tout le reste. Il avait ainsi été capable de transférer son compte dans la banque Gringotts, dont il avait déjà entendu parler dans les livres, mais à laquelle il n’avait jamais été client.

Chris avait définitivement quitté le Canada. Il ne s’en était pleinement rendu compte que peu de temps avant de monter dans le train. Celui qui lui offrait une nouvelle vie, littéralement. Il ne doutait pas que ses parents le retrouveraient un jour, mais il aurait eu le temps, d’ici là, d’élaborer une stratégie, et de fuir à nouveau. Avec un peu de chance, d’ailleurs, il aurait fini l’année à Poudlard, techniquement sa dernière année d’école. Après cela, il pouvait devenir tout ce qu’il voulait. Il avait le projet de souscrire à l’école de médicomage. Puis d’intégrer Ste Mangouste par la suite. Il se savait extrêmement doué, et ses prédispositions s’étaient développées avec le temps. Il était plein de projets, et plein de passion. Avec un léger sourire, il tourna la page du livre qu’il était en train de lire, et appuya sa tête contre la vitre. Il partageait le compartiment avec une jeune femme, qu’il ne connaissait pas, mais tous les autres compartiments étaient plein, et au vu du regard qu’elle lui avait lancé, elle avait certainement du prendre sur elle pour lui demander si elle pouvait occuper la place libre sur la banquette en face de lui, ce à quoi il avait acquiescé poliment, mais sans accorder plus d’importance que cela à la présence de l’inconnue. Après tout, à Vancouver, tout le monde avait l’habitude de son indifférence, et il ne comptait pas tellement s’en défaire. Ce qui était prétention pour les uns, mystère pour les autres, Chris le considérait comme un comportement tout bonnement normal, quoi qu’un peu détaché.

S’apercevant qu’il avait bientôt fini son livre, il jeta un œil au deuxième ouvrage posé à côté de lui, sur la banquette. Le jeune homme détestait commencer quelque chose et ne pas avoir le temps de le finir. Il ne savait pas réellement combien de temps il lui restait avant d’arriver à l’école, et ne voulait pas prendre le risque de devoir interrompre sa lecture. Prenant le parti d’aller frapper à la porte du compartiment des professeurs, il se leva, suivi du regard par la jolie jeune femme en face de lui, à qui il n’accorda aucune attention, et franchit le seuil du compartiment, ayant pris le soin de laisser son livre soigneusement marqué à sa place.
Chris fit quelques pas dans le couloir, en regardant droit devant lui, les mains dans les poches. Au bout de quelques secondes de marche assez rapide, il jeta un coup d’œil à sa montre, essayant d’évaluer combien de temps s’était déjà écoulé depuis le départ du train. Grand mal lui en fit. Il avait fallu d’à peine une seconde pour qu’une élève sorte de son compartiment et vienne le heurter de plein fouet. Si lui ne bougea pas d’un pouce, elle fut déséquilibrée et bascula contre une fenêtre.

Attentif, Chris vérifia qu’elle n’avait rien, et qu’elle était encore bien debout d’un simple coup d’œil, un peu rapide et trop peu concerné. En effet, malgré son mouvement sur le côté, elle semblait s’être plutôt bien rattrapée, pas de dégâts, donc. Elle le fixait à présent. Relevant la tête, il en profita pour contrôler l’heure rapidement avant de remettre sa main dans sa poche, mais se retourna vers la jeune femme blonde qu’il avait malencontreusement bousculée.

« Navré. »

Simple, mais efficace. Estimant que ses excuses étaient suffisantes au vu du peu de dégâts causé, il continua son chemin sans se retourner, mais ses pas étaient désormais plus lents, plus contrôlés. Il ne voulait pas d’un autre accident de ce genre. D’ordinaire, il faisait bien attention à ce genre de choses, étant très à cheval sur la politesse et le respect d’autrui. Il maintenait une distance avec les gens, naturellement, peut-être par sécurité, et cette fois là, cela n’avait pas suffi. Pas un drame en soi.
Il ne connaissait pas bien la géographie des lieux, mais normalement le compartiment des professeurs devait se trouver à l’avant. Il avait encore un petit peu de chemin à faire, autant se presser, et retourner directement à son compartiment et son livre, pour être tranquille.


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MessageSujet: Re: Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa..   Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa.. EmptyMer 1 Déc - 17:36


Avec souplesse, Narcissa réussit sans mal à se rattraper à une barre positionnée - avec chance - près des fenêtres. Appuyant avec force le bout de bois ovale qu'elle avait entre ses mains, elle se redressa, non sans mal et soupira. Elle avait bien faillit tomber, et c'était certain que son joli petit minois en aurait pâtit. Replaçant une de ses mèches de cheveux blonds derrière son oreille, elle se retourna avec promptitude et s'apprêta à donner une énorme leçon de moral à la personne qui avait osé la bousculer. Mais, elle s'arrêta brusquement. La chance devait certainement lui sourire; tandis qu'elle recherchait un mâle potentiel à ses futures nuits et qu'elle allait abandonner, par manque de gente masculines à son goût, voilà qu'elle se heurte à un Apollon. Sans gêne, elle le fixa avec des yeux ronds et scruta les traits fins et lisse de son visage angélique, s'attardant sur ses yeux qu'elle n'arrivait pas à apercevoir. Il était plus grand qu'elle, une tête de plus, au minimum et était terriblement bien battit. Des épaules carrés, un corps qui semblait musclé. Le tip-top pour la Serpentard qui venait de trouver un cadeau du ciel. Elle ne tiqua pas lorsqu'il redressa sa tête vers elle, pouvant enfin apercevoir ses yeux noisettes très foncés. Il se mit à regarder sa montre, d'un air agacé, comme s'il était pressé et reporta son attention vers Narcissa.

- Navré.

Un frisson la parcourut. En plus d'avoir un véritable dieu de la beauté devant elle, la blonde avait eut la chance de rencontrer quelqu'un de poli qui possédait une voix Ô combien masculine et mure. Elle était sure qu'il était nouveau, il aurait été obligé qu'elle le rencontre sinon ou qu'il attire un minimum son attention. Malgré le simple mot qu'il lui avait accordé, elle sut directement qu'il n'était pas d'Angleterre; il possédait un léger accent qui s'entendait vers la fin de son mot. Français, peut-être ou américain ? Narcissa avait toujours eu du mal à différencier les accents, il n'était pas coutume chez elle qu'elle fasse attention à ce genre de chose. Elle ne tiqua pas lorsque le brun se retourna et se mit à continuer sa route. Le regardant partir et scrutant avec attention les muscles de son dos bouger avec grâce sous son pull légèrement moulant. Puis, enfin, elle réagit. Depuis quand un garçon l'ignorer de la sorte après l'avoir rencontré ? La Serpentard fronça ses sourcils dorés, n'appréciant pas tellement l'indifférence peu commune de ce cher étranger. Il était tout sauf normal qu'un garçon réagisse ainsi en la voyant. Ou peut-être... Peut-être n'avait-il pas les même goûts que les autres garçons. Narcissa avait entendu bien des rumeurs sur ce nouveau style de vie que menait les étrangers ou les moldues. Les femmes avec les femmes ou les hommes avec les hommes. Par principe, la blonde avait fait mine de ne pas apprécier ce genre de comportement, mais au final, tout ceci lui importait peu. Fébrilement, elle se mordit doucement sa lèvre inférieur, pulpeuse et fit un pas, hésitant. Elle prit une inspiration et reprit son visage arrogant et déterminé.

- Moi qui croyais que les hommes étrangers étaient des personnes galants, me voilà bien déçue...

Elle remarqua que le jeune homme venait de s'arrêter. Il n'y avait qu'un moyen de vérifier ses orientations sexuelles, et le plus simple serait de le tester, d'observer ses réactions. De le pousser à bout. Elle esquissa un fin sourire en coin et se rapprocha de lui, d'un pas lent, laissant les talons qu'elle portait sous sa tenue claquer contre le vieux parquet du wagon. Elle s'arrêta à quelques mètres de lui, pas beaucoup, ne voulant pas qu'il s'en aille aussi facilement. Elle voulait qu'il soit captivé par elle, qu'il soit obsédé par elle. Être son centre d'attention. Parce que, c'est ce qu'elle était. Le centre du monde. Accordant un bref regard derrière le jeune homme et derrière elle, Narcissa se surprit à apprécier le fait qu'ils soient seuls. Puis, voyant qu'il ne réagissait pas, elle continua sur sa lancée.

- Bien sûr, j'ai pu me tromper... Mais il est très rare que je fasse fausse route.


Enfin, le brun se mit à bouger et les pulsions de son cœur se mirent à accélérer, battant dans ses tympans et lui procurant une sensation de planage, de terreur agréable; de l'adrénaline. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressentit cela. Un large sourire fleurit son visage angélique, adoucissant ses traits d'habitude froid.
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MessageSujet: Re: Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa..   Il a des fois où lorsqu'on croise quelqu'un, on ne se doute pas un instant que c'est la rencontre de notre vie ▪ Chris&Narcissa.. EmptySam 4 Déc - 6:03



Il s’apprêtait à accélérer un peu le pas, supportant mal, finalement, le rythme soutenu qu’il s’était imposé pour éviter d’autres incidents dus à la vitesse et au manque d’inattention, lorsqu’une voix inconnue résonna dans son dos. Il n’eut aucun mal à comprendre que c’était la jeune femme qu’il avait malencontreusement bousculée, qui le rappelait à l’ordre, malgré son excuse, un peu légère peut-être, mais en aucun cas absente.

« Moi qui croyais que les hommes étrangers étaient des personnes galantes, me voilà bien déçue… »

Durant toute la vie de Chris, on avait pu dire de lui bien des choses, mais jamais il n’avait manqué à la politesse, aux convenances où à la galanterie. Se faire apostropher de cette façon, après s’être assuré de l’état de la demoiselle, avait à la fois quelque chose d’un peu ironique et de surnaturel. Vraiment, il n’aurait jamais pensé être repris sur ce sujet. Le beau brun s’arrêta, un peu abruptement, et haussa un sourcil. Si elle voulait le faire réagir, elle avait réussi. Qu’attendait-elle de lui, au juste ? Qu’il se mette à genoux et la supplie de le pardonner ? Voilà une jeune femme tout à fait prétentieuse et imbue d’elle-même, pensa instinctivement Chris. Evidemment, il pouvait juger un peu hâtivement, mais il restait souvent sur ses premières impressions, songeant que souvent, elles étaient les bonnes, car il avait d’excellentes capacités de déduction et une perspicacité à toute épreuve. Les apparences, bien que trompeuses, ne posaient aucun problème de vérification chez lui. Il se faisait rapidement une idée des gens, et la jolie demoiselle qu’il avait renversée (n’allait-elle donc jamais s’en remettre ?) lui semblait bien narcissique.

Elle aussi avait fait le rapprochement, tout de même. Elle ne devait pas être nouvelle, au contraire. Elle était consciente qu’il était nouveau, et étranger. Conclusion hâtive, mais par chance pour elle, juste. Chris ne voyait pas exactement le rapport entre sa réaction et son origine, mais il avait tellement pris l’habitude d’analyser les situations en quelques secondes que certaines hypothèses lui vinrent immédiatement à l’esprit. Soit il ne s’était pas assez excusé au goût de la jeune femme, mais dans ce cas là elle aurait dû s’offusquer un peu plus, ce qui n’était pas le cas. Au contraire, elle parlait d’une voix suave, assurée, douce. Presque séductrice dans l’âme, à moins que ce ne soit un automatisme chez elle. Ou bien elle avait attendu quelque chose d’autre de lui.

« Bien sûr, j’ai pu me tromper… Mais il est très rare que je fasse fausse route. »

Avant qu’il ait pu établir la fin de son raisonnement, la demoiselle avait repris la parole, d’un ton encore plus assuré et aguicheur qu’auparavant. Un petit sourire désabusé naquit sur les lèvres de Chris tandis qu’il se retournait pour lui faire face. Tenait-elle réellement à avoir ce genre de discussions au beau milieu d’un couloir, dans un train ? Un simple et rapide coup d’œil aux alentours lui confirma qu’ils étaient seuls, et que sa réputation –pour peu qu’il en ait quelque chose à faire– ne serait pas déterminée sur ce simple début de rencontre.
Il planta son regard vert d’eau dans les prunelles limpides de la jolie blonde, et tenta d’achever sa seconde hypothèse, tout en analysant l’air de la jeune femme, son allure, qui en disait énormément sur ce qu’elle était. Sa cambrure, la façon dont elle se tenait, son regard fier mais pétillant, tout en air respirait l’aristocratie et la confiance en soi. Elle venait certainement d’une grande famille de sorciers, ou du moins réputée. Par conséquent, si elle avait toléré qu’on la bouscule et accepté les excuses un peu mince, et le manque de sollicitude poussée –ayant été habituée à être la petite princesse sur qui il faut constamment veiller– elle avait cependant besoin d’une certaine assurance par la suite, il y avait des traditions. Des règles établies d’homme à femme, tout particulièrement lorsqu’il était question de contact physique malencontreux. Une lueur brilla dans les yeux du jeune homme. Il sut instantanément qu’il avait trouvé. Elle attendait tout simplement de lui qu’il continue la conversation, qu’il profite de l’incident pour lui prodiguer des soins, sûrement pour s’enquérir d’elle, la raccompagner à bon port à son compartiment.

Pour autant, elle ne semblait pas si fragile, si l’on y regardait à deux fois. Même si son assurance était plus de papier que de fer, elle avait les traits typiques de la demoiselle qui ne se laisse pas marcher sur les pieds facilement. Intéressant. Un rien amusé, Chris répondit, doucement :

« Vous n’aviez pas l’air d’une pauvre petite chose nécessitant escorte, mademoiselle. J’ai donc pris la liberté de passer mon chemin. »

Evidemment, son ton était un peu ironique. Il y avait différents types de réactions possibles chez la jeune femme, surtout d’après ce que Chris avait pu déceler d’elle, dès le premier coup d’œil. Et toutes seraient intéressantes à observer. Si elle ne voulait pas se faire prendre à son propre jeu contre un adversaire aussi fort, voire plus, qu’elle, elle allait devoir abandonner ses préjugés et ses airs de princesse gâtée pour arriver à ses fins. Si elle contestait sa phrase, si elle continuait à lui reprocher de ne pas être resté près d’elle, elle admettait ne pas être capable de se débrouiller seule en tant que femme indépendante. Si au contraire elle acquiesçait, eh bien, elle n’avait plus de raison de le retenir, et donc, à plus forte raison, de lui faire une quelconque remarque.
Mais il était toujours temps d’admirer sa répartie. Chris était bon joueur et aimait découvrir, voir qu’il pouvait se tromper. Peut-être que la jolie demoiselle pouvait lui offrir un divertissement meilleur que son ouvrage. Apprendre des gens, en réalité, était souvent plus parlant.

Il continua cependant, en tournant un petit peu plus la baguette dans la plaie :

« Bien sûr, j’ai pu me tromper… Mais il est très rare que je fasse fausse route. »

Il la regardait à présent avec un regard un peu inquisiteur, impatient de voir ce qu’elle allait bien pouvoir lui rétorquer, attaquée par ses propres termes, et voyant ses mots se retourner contre elle avec une parfaite maîtrise. Son sourire narquois savamment dosé accroché aux lèvres, il attendait patiemment.

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